Malgré le fait qu’il y ait déjà une multitude de modèles de véhicules dans le monde, les marques arrivent toujours à trouver des noms pour les voitures qu’ils sortent. Cela s’explique notamment par le fait que les techniques utilisées par chaque constructeur sont bien différentes. Les noms des véhicules ont tous des significations bien à eux. Dans cet article, découvrez comment les marques procèdent-elles.
Le système d’appellation par les chiffres
C’est une méthode utilisée par certaines marques. C’est notamment le cas de certains constructeurs. Pour le cas particulier de la gamme conventionnelle de BMW, la série est désignée par le premier chiffre du nom de la voiture. Il en est ainsi des Séries 1-2-3, etc. Les deux derniers chiffres faisaient alors référence à la cylindrée du moteur. Il y a souvent une lettre qui se place à la fin. Celle-ci représente le type de motorisation selon qu’il s’agisse d’un :
- Essence,
- Diesel,
- Hybride.
Il s’agit d’une technique permettant de conserver la hiérarchie dans les gammes de véhicules d’un même constructeur.
Outre les marques allemandes, Peugeot, Citroën, Volvo et Mercedes utilisent également cette technique pour donner un nom à leurs voitures. Cela permet de faciliter grandement le travail des marques surtout s’ils doivent ajouter de nouveaux modèles. Elles doivent seulement mettre un chiffre à la liste et c’est fait. Audi utilise également ce système pour désigner ces modèles.
Chez Peugeot, les chiffres sont également utilisés pour distinguer les différentes gammes de véhicules. Au départ, les véhicules de la marque étaient numérotés avec des chiffres tels que 12, 22 ou 25. Et c’est à partir de 1982 que la nouvelle nomenclature fut inventée donnant naissance à des modèles qui s’appellent 2008, 3008 ou encore 5008.
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Donner un nom particulier à ses modèles
C’est une autre méthode qui consiste à trouver une appellation originale pour des modèles de véhicules. Elle permet de donner plus de personnalité à une voiture. L’opération demande toutefois un gros travail aux équipes chargées de cette tâche. Elles doivent se creuser les méninges pour trouver des noms qui collent à la philosophie du groupe et qui ne soient pas encore utilisés par d’autres marques. Cela commence toujours par une étape de brainstorming en cercle restreint. Cela permet notamment de garantir la confidentialité. Plusieurs propositions de noms qui répondent à un cahier de charge sur le futur modèle et l’image de la marque. Après quelques séances de brainstorming, un short list d’une vingtaine de noms est conservé parmi lequel il faut choisir.
Il peut arriver que des contrôles linguistiques soient réalisés pour s’assurer de la conformité de la sonorité et de la prononciation en fonction de la région ou des pays où les modèles seront commercialisés.
L’on doit ensuite vérifier la disponibilité des noms. Ce qui fait qu’à la fin, on n’a plus qu’une petite liste avec 5 noms au maximum. Ils doivent être cohérents avec la philosophie de la marque et aussi la cible.
La dernière phase de la sélection de l’appellation que l’on va donner à un modèle de véhicule est d’obtenir l’approbation du grand patron.